by Cojeha - April 21, 2019  in Société

Le dimanche 21 avril 2019, l’hôtel El Rancho a été le théâtre d’un évènement extraordinaire auquel plus de 300 jeunes ont pris part. La Coalition de la Jeunesse Haïtienne a tenu son premier colloque autour du thème : «  En quoi l’implication citoyenne de la jeunesse peut-elle remédier à la crise conjoncturelle et structurelle du Pays ?»
Au cours de 10 heures, le modérateur Jn Fritz Gerald Aguy a souhaité avec beaucoup d’élégance la bienvenue à l’assistance. Il a pris le soin de rappeler à l’assistance que tous ceux qui participaient au colloque étaient CJH. Il a avancé qu’ils étaient tous CJH en fonction de leur jeunesse et de leur engagement pour changer les choses dans ce Pays. Après l’intervention de l’étudiant finissant en Théologie a l’UNAH, l'étudiante en économie à l’UNDH et à la Faculté des Sciences Humaines de l’UEH a présenté la Coalition de la Jeunesse Haïtienne qui selon ses propos, se fixe l’objectif d’inciter les jeunes à vouloir s’engager pour changer la conjoncture et la structure de la société.

Après l’entrée des différents invités d’honneur et des panelistes la conférence s’est débutée par Benji Darius, qui est Gestionnaire de formation et PDG de AAST. Elle a insisté sur la nécessité d’un engagement citoyenne de la Jeunesse. Avec beaucoup d’émotion elle a martelé « nou tout pap al Chili ». Selon Benji il y va du devoir de la jeunesse de ce pays de s’engager pour changer la conjoncture de l’époque.

Le professeur Pierre Jores Merat a touché l’aspect scientifique de la question. Fidèle a lui-même, il a abordé la crise comme étant le mal être haïtien. Car selon lui une crise ne peut pas durer pendant près de 200ans. Le Géographe a mis l’accent sur le fait qu’il n’y a pas un problème d’implication de la jeunesse. Pour étayer son point de vue il a mis en avant le fait que ce sont les jeunes qui évoluent dans le secteur informel. Il a cité trois (3) recherches menées par… Selon lui le problème est loin d’être une question d’implication mais d’organisation de la jeunesse.

Le Coordonnateur général de la structure, Mikerlange Registe a martelé que la situation du pays doit changer. En effet, selon ses propos le constat est triste, la situation est alarmante. Il a proposé comme voie de solution l’engagement de la jeunesse. Il a placé la jeunesse devant la nécessité de décider de quel côté de l’histoire elle veut se placer. Soit du côté de ceux qui auront changé les choses, soit du côté de ceux qui auraient travaillé pour faire perdurer la descente vertigineuse d’Haïti.

Le dernier intervenant du colloque qui se dit Homme social, Homme économique et Homme politique a traité le côté politique du sujet. Le Dr Reginald Boulos a insisté sur la nécessité pour les jeunes de prendre d’assaut le paysage politique. Le promoteur de la troisième voie a identifié les jeunes et les femmes comme les catégories les plus susceptibles de changer la donne. Comme le professeur Mérat il a aussi mis l’accent sur la nécessité pour la jeunesse de s’organiser. Pa tann leta oganize nou a-t-il dit.
Les débats étaient houleux et le public en était sorti satisfait. Les participants ont exprimé leurs satisfaction tout en demandant au responsable de la CJH a quand une autre activité du même genre. Il faut signaler la présence de la presse écrite, parlée et télévisée.

La CJH est une organisation politique et sociale dont l’objectif principal est d’inciter les jeunes à s’engager pour ne pas que cette conjoncture perdure.

 La coalition invite les jeunes à se joindre à elle dans le dessein de proposer une autre alternative à ce Pays. Si la jeunesse s’engage elle provoquera un changement en profondeur dans la vie de la collectivité.

 

 

Unité de communication de la CJH